Troisième bobine : vers la modernité
Si le cinéma Corona fut un endroit de choix pour amateur de cinéma au cours du XXe siècle, les Maskoutains ont également fréquenté d’autres salles. D’abord, il y eut le Théâtre Maska, situé sur la rue Hôtel-Dieu, puis, le cinéma Le Paris, construit sur la rue Saint-Joseph dans le secteur Saint-Sacrement.
Un an après son ouverture, le Maska est vendu à la United Amusements de Montréal. On procède à d’importantes améliorations et la réouverture de la salle a lieu le 24 juillet 1937. « Le nouveau directeur du théâtre a l’intention de se multiplier pour donner au public, chaque semaine, des programmes qui laisseront loin en arrière tout ce qui s’est vu jusqu’ici chez nous. »
Dans les années 1950, une autre salle de cinéma s’ajoute aux Maska et au Corona. Le Paris, une salle ultra-moderne, dotée de 920 sièges et d’un écran géant de 32 X 21 pieds de hauteur, ouvre ses portes aux cinéphiles en janvier 1954. Sa situation géographique traduit bien le développement de la ville à cette époque. Si le Maska est reconnu pour présenter des films en version originale, la Paris quant à lui projette des films typiquement français. La scène du cinéma Le Paris accueillera également, pendant un certain temps, les grandes vedette de la chanson française comme Charles Aznavour, Hugues Aufrey, Jacques Brel, etc.
Un nouveau complexe doté de huit salles sera construit lors des travaux d’agrandissement des Galeries Saint-Hyacinthe et ouvrira ses portes la même année.
Photo:
Le cinéma Le Paris, en 1972. Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe, CH478/14.
Paul Foisy, septembre 2019
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