Il y a maintenant quarante et un ans, le 20 mai 1980, la population du Québec vivait des heures de grande fébrilité alors que se tenait le référendum portant sur le projet de souveraineté.
À Saint-Hyacinthe, on constate que les femmes souhaitent faire entendre leurs voix. On note que 1 200 femmes faisant partie du ralliement des Québécoises pour le NON se sont réunies le 30 avril précédant le vote au P’Tit Canot.
Dans l’édition du 7 mai du Courrier de Saint-Hyacinthe, on raconte cette anecdote d’un militant pour le OUI qui avait installé une banderole sur les abords de sa galerie. Par suite des plaintes des autres locataires, il s’est vu obligé par son propriétaire de l’enlever. Loin de manquer d’imagination, ce partisan a installé sa banderole à l’intérieur de son logis, les trois voyelles du OUI se trouvant bien à la vue des passants dans ses fenêtres donnant sur la rue.
Dès le lendemain du référendum, soit le 21 mai 1980, Le Courrier de Saint-Hyacinthe en publie les résultats. Les partisans du NON l’emportent avec 60,37% des votes, tandis que ceux du OUI récoltent 39,63% d’appuis. Un résultat crève-cœur pour ceux et celles qui aspiraient à la souveraineté du Québec.
Sur la photo des partisans du NON
De gauche à droite M. Jean Berthiaume, secrétaire général du comité du NON; M. Léo Bibeau, président; Mme Huguette Pothier, responsable des porte-paroles; Me Jacques Sylvestre qui s’est prononcé en faveur du NON; M. Richard Robert, agent d’information pour le comité du NON; et M. Jacques Morin, organisateur adjoint.
Sur la photo des partisans du OUI
De gauche à droite Mme Lucille Boisvert, éducatrice; Maurice Dupré, responsable des regroupements; Lucien Pilon, président du comité du OUI; le docteur Léo Benoit; Ginette Pothier, secrétaire à la commission scolaire de Saint-Hyacinthe; Yvon Boisvert, chef de section en télécommunications et télécommandes; M. Michel Berger et Denis Vertzagias; Léopold Barbeau, technicien en arpentage; Chantal Pagé-Arpin, orthopédagogue; Yves Arpin, médecin.