En ce jeudi 29 avril, nous célébrons le 85ième anniversaire du décès de la fondatrice des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. Le 29 avril 1936, Mère Saint-Joseph, née Élisabeth Bergeron rendait son âme à Dieu.
Née à La Présentation le 25 mai 1851, on remarque vite sa grande piété. Elle souhaite ardemment entrer chez les Sœurs de la Charité, mais sa demande est refusée car elle n’a que quatorze ans. Elle doit suivre ses parents aux États-Unis où elle travaille pendant cinq ans dans les manufactures de coton.
À son retour, elle entre pendant quelques mois chez les Sœurs Adoratrices du Précieux-Sang. Mais la fondatrice lui dit que Dieu l’appelle ailleurs. En 1875, alors que sa famille vient s’établir à Saint-Hyacinthe, Monseigneur Louis-Zéphirin Moreau lui demande de fonder une communauté de religieuses enseignantes.
La congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe voit le jour le 12 septembre 1877. Élisabeth Bergeron et trois consoeurs s’installent dans une école abandonnée au village de La Providence. Elles manquent de tout mais ouvrent quand même leurs classes à quatre-vingt élèves.
Mère Saint-Joseph est remplacée deux ans plus tard par une sœur plus instruite. Elle va désormais jouer le rôle d’assistante et de conseillère. En 1889, la maison-mère de la communauté voit le jour au 805 de la rue Raymond à Saint-Hyacinthe. La communauté prend rapidement de l’essor.
À son décès, Élisabeth Bergeron est inhumée dans le cimetière de la communauté. Le 9 octobre 1968, son corps est exhumé et déposé dans un tombeau scellé qu’on place à l’intérieur de la maison-mère.
Le 12 janvier 1996, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II accorde à Élisabeth Bergeron le titre de Vénérable, première étape vers la canonisation. En 2014, après la vente de la maison-mère, le tombeau de Mère Saint-Joseph est transféré au mausolée-colombarium de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe.
Photo: Élisabeth Bergeron, mère fondatrice de la Congrégation des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe, CH085 B.J. Hébert, photographe.
Daniel Girouard, avril 2021.