Un accident avec la modernité

Il y a 100 ans, durant la semaine du 30 septembre 1921

L’un des éléments phares de la modernité au 20e siècle est bien sûr la commercialisation de l’automobile, notamment celle de la Ford T en 1912. (1) Dès lors, les automobiles deviennent accessibles à la population et leur présence se fait de plus en plus fréquente dans les rues. Mais, ce n’est pas tout le monde qui, en 1921, possède une voiture et bon nombre de Maskoutains se déplacent de manière traditionnelle, c’est-à-dire en carriole ou tout simplement à dos de cheval. Ainsi, les deux modes de locomotion se sont côtoyés et il y eut parfois même des accidents entre les deux.

Dans son édition du 30 septembre, Le Clairon, dans sa rubrique "accident", signale qu'un accident entre la voiture d'un certain M. Bissonnette et une carriole conduite par des enfants est survenu à l'angle des rues des Cascades et Bourdages. (2) Si personne n’a été blessé, le cheval a tout de même été renversé et la voiture a perdu une de ses roues ! (3)

Notes

(1) Mathieu Flonneau, « AUTOMOBILISME », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 20 mai 2021,< https://www.universalis.fr/encyclopedie/automobilisme/>.

(2) (3) « Séries d’accidents », Le Clairon, 30 septembre 1921, p. 2, consulté le 20 mai 2021 <https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3590515?docpos=3>.

Photo

Photo prise à la gare de Saint-Hyacinthe à l’occasion de la visite du gouverneur général Arthur William Albert Duc de Connaught en 1914. L’on peut apercevoir dans la foule autant des voitures tirées par des chevaux que des automobiles. Collection Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe. CH085 Studio B.J. Hébert, photographe. 

Jimy Pelletier, historien, juillet 2021