Dès les premiers jours de la crise, la Ville de Saint-Hyacinthe ouvre un centre d'hébergement à la polyvalente Hyacinthe-Delorme et conseille au personnes malades de se diriger vers l'Hôtel-Dieu. Quelques jours plus tard, on aménage un nouveau centre d'hébergement au Cégep. Les bénévoles constituent alors le rouage essentiel au bon fonctionnement des deux centres d'hébergement temporaire.
En page éditoriale du Courrier de Saint-Hyacinthe du 14 janvier 1998, Jean Vigneault note l'élan de solidarité qui souffle au sein de la population « En peu de temps, le cœur des Maskoutains s’est mis à battre collectivement. Comme si nous nous étions demandé en même temps comment nous pouvions être utiles à nos parents, à nos amis, à nos voisins. Comme si nous avions tous éprouvé ensemble le sentiment d’être une grande famille plongée dans une catastrophe dont nous émergerions vainqueurs qu’en se serrant les coudes.
Rapidement, la roue de l’entraide s’est mise à tourner. À l’Hôtel-Dieu, à la polyvalente Hyacinthe-Delorme, au cégep de Saint-Hyacinthe, au centre Andrée-Perreault, dans chacune de municipalités touchées de la MRC, les bénévoles ont afflué.»
En plus de centres d'hébergement, il ne faut pas passer sous silence le rôle important des différentes communautés religieuses du diocèse de Saint-Hyacinthe qui elles-aussi ont accueillis près de mille personnes au cours de la crise.