1. Expositions virtuelles
  2. Le grand verglas
  3. Approvisionnement

Approvisionnement

Plusieurs citoyens ont été en mesure de demeurer dans leur domicile au cours du mois de janvier 1998. Le bois de chauffage, les piles électriques, les génératrices portatives, les lampes à l'huile et la nourriture constituent alors des besoins essentiels pour le maintien d'une certaine qualité de vie.

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Assez rapidement après le début de la crise, des produits courants comme les lampes de poches et les piles électriques ont été en forte demande chez les marchands.
À la Quincaillerie Gagnon, située alors sur la rue Laframboise, la demande est forte pour les lampes à l'huile, les lampes de poches, le kérosène, les bonbonnes de propane et les autres produits de camping.
À la suite d'un appel du maire Claude Bernier, des chargements de bois de chauffage arrivent de partout au Québec. Le site de distribution est situé dans le stationnement des Galeries Saint-Hyacinthe.
La demande de bois de chauffage est grande.
Plusieurs résidents viennent s'approvisionner en bois de chauffage au centre de distribution.
Cette dame fends son bois avant d'en disposer.
Une montagne de bois de chauffage. À l'arrière plan, l'Auberge des Seigneurs.
Certains profitent de la situation. Le Courrier du 22 janvier dénonce la situation en écrivant qu' « en période de crise, les vautours rodent. Comme ceux qui vendent les cordes de bois à plus de 200$ l’unité...»
« Comme les commerçant qui a accepté les cierges d’une église au coût de 3$ pièce, mais qui les revendait 7$ l’unité. Comme l’épicier qui écoulait l’huile pour poêle à fondue à 10$ le contenant, alors que le prix habituel est de 1$. » - Le Courrier 22 janvier 1998.
Un certain nombre de familles ont été en mesure de demeurer à la maison en utilisant un système de chauffage d'appoint.
Certains utilisent de grosses génératrices pour alimenter leur résidence en énergie électrique.
Une quinzaine de jours après de début de la crise, l'Accueil fraternel du Centre de bénévolat parvient à servir des repas chaud midi et soir pour désengorger les centres d'hébergement.