Au delà des impacts sociaux et psychosociaux provoqués par la crise du verglas de janvier 1998, il faut souligner que cet épisode historique cause d'importantes répercussions économiques. Par exemple, « selon des données compilées par le Bureau d'assurances du Canada, 1,3 milliard de dollars avait été versés cette année-là par les compagnies d'assurances aux sinistrés », rappelle le journaliste Jean-Luc Lorry dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe du 4 janvier 2018.
Mais au coeur de la crise, il faut pallier au plus pressant. Nicole Francq, responsable des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe, indique dans Le Courrier du 14 janvier 1998, que les Maskoutains auraient droit à un montant de 70$ provenant du programme d’assistance annoncé par le gouvernement de Lucien Bouchard. « Le décret stipule que les bons de subsistance s’adressent à tous les résidents ayant subi une panne de courant, peu importe qu’ils résident dans leur logement ou qu’ils soient hébergés chez des parents, des amis ou dans un site d’hébergement. » Pour l’obtenir, les gens doivent se présenter dans les trois centres de distribution, la Maison du bingo maskoutaine, à la polyvalente Hyacinthe-Delorme et au Cégep. Les bons peuvent être échangés sur place. Les bons couvrent la période du 12 au 19 janvier.
Si l'aide financière du moment est accordée à tous les sinistrés, il faut également souligner certains efforts pour recueillir des fonds sur une base plus large. Ainsi, le 25 janvier 1998, le réseau TVA et le journal La Presse, organise le Téléthon du Réconfort présenté sur la scène de la salle Léon-Ringuet au Cégep de Saint-Hyacinthe. Au total, le « Téléthon du Réconfort amasse 2 223 000$ » qui seront versé au fonds Opération-Verglas et à la Croix-Rouge, indique le journaliste Michel Lamarche dans Le Courrier du 28 janvier 1998.
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