Dans le cadre de la journée internationale de la femme 2019, le Centre d'histoire tient à rendre hommage à Jeanne Daigle, une Maskoutaine oubliée qui s'est distinguée dans le monde des arts, de l'enseignement et de la littérature.
Jeanne Daigle (1909-1990)
Native de Saint-Hyacinthe, fille de Rémi Daigle et Adéline Bonin, elle décroche un diplôme d’enseignement dès l’âge de 16 ans et fonde l’École Daigle, une école privée où elle y enseigne jusqu’en 1965 puis devient professeure de français à l’Institut de technologie agricole et alimentaire de Saint-Hyacinthe jusqu’en 1977.
Auteur de nombreux textes pour la radio, elle publie à titre de journaliste dans plusieurs journaux du Québec, dont Le Courrier de Saint-Hyacinthe, Le Clairon et la Terre de chez nous. Fondatrice de la troupe de théâtre Les Aiglons de Maska en 1954, elle démarre sa maison d’édition Les Éditions D’Aigle et publie une douzaine de volumes pour la jeunesse, dont quatre de ses contes sont endisqués.
Elle recevra plusieurs mentions d’honneur pour la qualité de ses textes. Son plus grand projet est sans doute la rédaction de « Histoire de Casavant Frères, 1880-1980 », qui souligne le centenaire de cette institution maskoutaine.
Le fonds d'archives CH097 Jeanne Daigle
Le Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe possède le fonds d'archives Jeanne Daigle depuis 1990. En plus de documents biographiques sur Jeanne Daigle et sa famille, le fonds mesurant plus de 8 mètres, contient, entre autres, des textes en prose, des articles de revues et de journaux écrits par elle, des articles sur ses oeuvres, des documents sur la troupe de théâtre les Aiglons de Maska, des photos et des dossiers sur son livre Histoire de Casavant Frère, une grosse brique publiée en 1988.